Espèce de fils de p…


...ilote !

En 2024, ils sont 17 ! 17 pilotes à pouvoir se vanter d'avoir pu suivre les traces de leur paternel en pilotant en Formule 1. Fils de champion du monde, de vainqueur de GP ou de simple pilote, certains arriveront à faire aussi bien voir mieux que leur père,  pour d'autres, le poids du nom sera tel qu'ils ne feront que rouler dans leur ombre.

LA FAMILLE ANDRETTI
Mario Andretti fêtant son titre de 1978
   Lorsque Mario Andretti arrive en F1 en 1968, c’est déjà un pilote accompli de l’autre côté de l’Atlantique ayant remporté l’Indy500 et 3 Titres d’Indycar. De 1968 à 1974 il ne participe qu'à quelques courses avant de s'engager à plein temps en 1975. Il deviendra Champion du Monde au volant d'une Lotus en 1978, puis il enchaînera les saisons difficiles ce qui le poussera à quitter définitivement la discipline en 1982 après 2 remplacements chez Williams puis chez Ferrari. Retourné gagner aux États Unis, Mario Andretti pourra se vanter d'avoir, en plus de son titre de 78, remporté 12 victoires en 128 départs.  
Dure saison saison de F1 pour Michael Andretti
Bien qu'il remporte le Championnat de CART 1991 comme son père avant lui (1984), Michael Andretti ne réalisera pas la même carrière que Mario en F1. Arrivé chez McLaren en 1993 aux côtés d'Ayrton Senna, il ne fera qu'une saison de 11 GP montant tout de même sur un podium. Après cette désillusion, il imitera son père retournant aux Etats Unis où il finira par prendre la direction d'une écurie qu'il renommera Andretti  Motorsport. L'écurie Andretti rêve de rejoindre les paddocks de F1 pour 2026, mais à l'heure actuelle, elle se heurte au refus des autres écuries déjà en place.                               



LA FAMILLE BRABHAM 

Jack, Gary et David Brabham en 1989
    Dur, très dur même d'être le fils de Jack Brabham. C'est ce qu'ont dû se dire les 2 fils de Black Jack, Gary et David. Avoir un père triple Champion du Monde pilote et double champion du monde constructeurs, cela peut être dur à vivre. Jack Brabham a ébloui de son talent de pilote et d'ingénieur le monde de la F1 entre 1955 et 1970. En 123 départs, l'australien, en plus de ses 3 titres, remportera 14 GP et décrochera 14 fois la pôle position. Il est également le seul et unique pilote à pouvoir se vanter d’avoir gagner une course mais également un championnat au volant d’une voiture de sa propre conception. 
    Les 2 frères arriveront tous les deux en F1 en 1990. Malheureusement pour Gary, l'expérience sera de très courte durée, participant à 2 préqualifications, il ne se qualifiera jamais pour un GP au volant de sa ridicule Life. 
    Pour David, cela sera une autre histoire. Aligné en 1990 dans l'écurie de son père il participe à 8 GP avant de quitter la F1 et de n'y revenir que pour une seule saison en 1994 chez Simtek participant aux 16 GP durant lesquels il assistera le décès de son coéquipier, Roland Ratzenberger au GP d'Imola.

LA FAMILLE FITTIPALDI

        EMERSON & PIETRO

    Entre les 2 frères Emerson et Wilson, Christian (fils de Wilson) et Pietro (petit-fils d'Emerson), c'est une véritable dynastie qui participe à l'Histoire de la F1 depuis plus de 50 ans.
Enzo, Emerson et Pietro Fittipaldi (2019)
    Emerson arrive en F1 en 1970 chez Lotus, très vite il démontre un véritable talent et se retrouve parmi les favoris au titre dès 1971. C’est en 1972 qu’il décroche le Graal devenant, à 25 ans et 9 mois, le plus jeune Champion du Monde de l’Histoire, un record qui tiendra jusqu’en 2005 et le titre de Fernando Alonso. De nouveau champion en 1974 et vice champion en 1975, il fera le choix étonnant de rejoindre l’écurie créée par son frère aîné Wilson en 1976. L’aventure devient une traversée du désert de  5 saisons et le Pauliste décide de quitter la F1 en 1980 après 149 courses, 6 pôle positions et 14 victoires. Sans pour autant prendre sa retraite, il rejoint les États Unis où il ira conquérir un titre en CART et un Indy500.    
    Ce n’est pas un fils mais un petit fils de qui se présente au départ du GP de Sakhir 2020. En effet Pietro Fittipaldi, petit fils d’Emerson, est aligné par Haas pour remplacer Romain Grosjean victime d’un grave accident la semaine précédente. Participant aux 2 dernières course de la saison,  il réussi malgré son manque d’expérience à être dans le rythme de son coéquipier, Kévin Magnussen. Il n’est pas réapparu en F1 depuis le GP d’Abu Dhabi 2020 mais est toujours engagé comme pilote d’essai chez Haas. Et qui sait, un autre Fittipaldi viendra peut-être s'ajouter à la liste des pilotes si son petit frère, Enzo, actuellement en F2, réussi à franchir les portes de la F1.

        WILSON & CHRISTIAN

Wilson (décédé en 2024) et son fils Christian
    Frère aîné d'Emerson, Wilson arrive tout de même plus tard que son petit frère en catégorie reine. Pendant qu'Emerson se bat et remporte le titre, Wilson truste les fonds de grilles, il décide donc de créer sa propre écurie et de courir avec cette dernière en 1975. Sans résultats, il prend sa retraite en fin de saison après une carrière de 35 départs dans l'ombre de son frère qu'il recrute l'année suivante. 
    C'est à bord d'une modeste Minardi que Christian Fittipaldi arrive en Formule 1 au début de la saison 1992. Il y restera pendant 2 saisons, marquant 6 points faisant de lui le 2e pilote ayant marqué le plus de points pour la structure de Faenza derrière  Pierluigi Martini. Après une dernière pige chez Arrows en 1994, il quitte la F1 avec un total de 40 départs.
 


LA FAMILLE HILL

Graham Hill et son jeune fils, Damon en 1967
    Comme un signe, Graham Hill début en F1 en 1958 au GP de Monaco (qu'il remportera 5 fois) chez la toute nouvelle écurie créée par Colin Chapman, Team Lotus. L'anglais mettra 4 ans à devenir la légende qu'il est, lorsqu'il remporte son premier titre en 1962. Partageant la piste avec les plus grandes légendes de l'époque, il remporte un autre titre en 1968 avant de prendre sa retraite en 1975 après une non qualification au GP de Monaco, bouclant ainsi la boucle de sa carrière en F1. En plus de ses 176 GP, 14 victoires et 13 pôle positions, il est à l'heure actuelle l'unique pilote à avoir remporté la Triple Couronne (Indy500, 24h du Mans et GP de Monaco). 
Damon Hill et le buste de son père, Graham, au musée de Silverstone
    "You're World Champion!", voilà les mots que Damon Hill a pu entendre en 1996 après avoir franchi la ligne d'arrivée du GP du Japon. Arrivé en 1992, Damon aura eu la chance de faire équipe avec 3 champions du monde (Prost, Senna & Mansell) avant de le devenir lui même. En effet, 28 ans après le dernier titre de son père, Damon Hill devient le premier fils de champion du monde à décrocher le titre. Malheureusement Damon ne pourra jamais fêter son titre avec son père, décédé dans un accident en 1975. Après ce titre, l'anglais s'engagera chez Arrows puis chez Jordan remportant une dernière victoire en 1998 avant de prendre sa retraite à l'âge de 39 ans, après avoir participé à 115 GP, remporté 22 d'entre eux et décroché 20 pôle positions.



LA FAMILLE MAGNUSSEN 

Rubens Barrichello & Jan Magnussen (1997)
   
C’est en 1995 que Jan Magnussen débarque en F1 lors du Grand Prix du Pacifique en remplacement de Mika Hakkinen, victime d’une crise d’appendicite. Son titre ultra dominateur en 1994 en F3 britannique lui vaut lui vaut, de la part de certains journalistes, le surnom de «Nouveau Senna». Son intérim sera sans lendemain, il ne reviendra en F1 qu’en 1997 au volant de la nouvelle écurie, Stewart Grand Prix. Auteur d’une saison très loin de son coéquipier, Rubens Barrichello, il sera conservé en 1998 mais sera limogé en cours de saison du fait de ses mauvais résultats, ce qui mettra fin à sa carrière en F1.
Kévin Magnussen célébrant sa pôle position à Sao Paul en 2022
    Le nom Magnussen refera son apparition sur une grille de départ de F1 pour le premier GP de la saison 2014 en Australie. En effet, McLaren aligne le tout jeune Kévin aux côtés de Jenson Button. Les débuts de K-Mag sont très impressionnants réussissant à monter sur la 2e marche du podium juste devant son coéquipier. Malheureusement cela sera son seul éclat de la saison, bien que marquant régulièrement des points, McLaren le remplacera par Fernando Alonso en 2015. Il reviendra pour une saison compliquée chez Renault en 2016 avant que filer chez Haas. De 2017 à 2019, aux côtés de Romain Grosjean, le danois marque régulièrement des points mais tout changera dès 2020. Dans une VF20 en fond de grille, il ne fera aucun résultat majeur et sera remercié en fin de saison. Alors qu’il pensait sa carrière en F1 terminée, il est rappelé à la dernière minute par Gunther Steiner pour remplacer Nikita Mazepin. Toujours au volant de la Haas depuis 2022, Magnussen réussira tout de même l’exploit de prendre la pôle au GP du Brésil 2022, une première pour lui mais également pour l’écurie américaine.



LA FAMILLE NAKAJIMA
  
Ayrton Senna & Satoru Nakajima, line up Lotus 1987
    Premier pilote japonais à réaliser une saison complète en F1, c’est en 1987 et grâce à ses contacts avec Honda que Satoru Nakajima signe chez Lotus aux côtés d’Ayrton Senna. Réalisant une saison correcte, il sera conservé par Lotus et verra un autre brésilien venir remplacer Senna, Nelson Piquet. Malheureusement Nakajima participera au déclin de Lotus au cours des saisons 88 et 89 avant d’être remercié à la in de la saison 1989. Il trouve refuge chez Tyrell, chez qui il restera 2 saisons avant de raccrocher le casque fin 1991 à l’âge de 38 ans après 74 départs. Un temps au centre d’un projet d’écurie « 100% Honda » en 1993, rien ne sera fait à part quelques essais. Il sera également question en 1997 qu’il rachète la structure de Ken Tyrell mais il n’en fera rien et rentrera au Japon créer sa propre écurie en Formule Nippon.
Kazuki & Satoru - GP du Japon 2007
«Ne pas suivre l’exemple de son père» Voilà le maître mot de Kazuki Nakajima. Et cela commence par le partenariat, alors que Satoru était soutenu par Honda, Kazuki le sera par le concurrent Toyota. Et c’est lors du GP du Brésil 2007 que ce soutien lui ouvrira les portes de la F1 chez Williams-Toyota pour épauler Nico Rosberg. Son expérience dans l’écurie de Sir Frank durera jusqu’en 2009, date à laquelle Toyota quitte la F1. Après 36 départs dans la catégorie reine, Kazuki ira remporter un titre en Formule Nippon avant de se tournes vers la catégorie qui fera de lui un pilote de légende avec Toyota: le WEC.


LA FAMILLE PALMER

    Titulaire d’un doctorat, Jonathan « Doc » Palmer débarque malgré tout en F1 en 1983 pour participer à une course avec Williams au GP d’Europe. De 1984 à 1986, il ne fera que de la figuration dans les écuries RAM et Zakspeed avant de rejoindre Tyrell en 1987 avec
Jonathan Palmer à bord de sa Zakspeed (1985)
qui il réussira la meilleure saison de sa carrière. Après une saison correcte en 1988, il subira en 1989, la loi de ses coéquipiers successifs, Alboreto puis Alesi. Non conservé par Tyrell en 1990, il prendra sa retraite sportive après 83 départ, se consacrant à la carrière de son fils aîné et à l’investissement dans différentes catégories de monoplace.
  
Jolyon Palmer et son coéquipier Kévin Magnussen (2017)
Si certains pense que Lance Stroll est un véritable « fils à papa », que dire de Jolyon Palmer… Ayant débuté dans une catégorie de monoplace créée spécialement par son père (la Formule Palmer Audi), puis passé en Formule 2, catégorie financée par son père, Jolyon Palmer arrive en Formule 1 en 2016 chez Renault F1 Team. Abonné aux fonds de grille et ne marquant qu’un point, il est malgré tout conservé par Renault pour 2017. Jolyon Palmer ne sera jamais en mesure de rivaliser avec son coéquipier, Nico Hulkenberg, il ne marquera des points que lors du GP de Singapour, son destin étant déjà scellé, Renault le remplacera par Carlos Sainz Jr pour les 4 derniers GP de la saison, mettant ainsi fin à son expérience en F1.

LA FAMILLE PILETTE
    
Théodore, André et Teddy Pilette, 3 générations de pilotes
   Fils de Théodore Pilette, pilote du début du 20e siècle ayant participé à l’Indy500 de 1913, André Pilette est un pilote belge ayant couru en Formule 1 entre 1951 et 1964. Prenant 9 fois le départ d’une course, il marquera 2 points et pilotera notamment pour Gordini et Ferrari. 
    A l’image de son père, le passage de Teddy Pilette ne marquera pas l’Histoire de la F1, spécialisé en Endurance, il tente tout de même l’expérience en F1 en 1974 au volant d’une Brabham au GP de Belgique. Ce GP sera le seul et unique de sa carrière, il tentera par 3 fois, en 1977, de reparticiper à des grands prix mais sans succès ratant la qualification à chaque fois. Il se fera donc une raison et mettra un terme à sa courte carrière en Formule 1.


LA FAMILLE PIQUET

Nelson Piquet et son patron chez BRM, Bernie Ecclestone
       Triple champion du monde, voilà ce qu’est Nelson Piquet. Dans une époque où il a côtoyé des Lauda, Prost, Senna ou Mansell, les 3 titres décrochés par le carioca montrent à quel point il n’a pas fait qu’un simple passage en F1. De 1978 à 1991, Nelson Piquet aura marqué l’histoire de la F1 notamment avec ses passages chez Brabham et Williams, par son talent mais également son caractère et son franc parler. Sans cesse à la poursuite de son 4e titre, il se fait une raison fin 1991 lorsqu’il décide de laisser la place à la jeunesse représentée par son coéquipier, Michael Schumacher. Durant ses 13 ans de carrière, le brésilien, en plus de ses 3 titres, compte 204 départs,  23 victoires et 24 pôle positions.
Nelsinho et son coéquipier Fernando Alonso (2008)
    En 2008, Nelsinho Piquet arrive avec le lourd héritage familial sur ses épaules. Et pour ne rien arranger, il est aligné aux côtés du double champion du monde, Fernando Alonso, au volant d’une Renault très capricieuse. Alors qu’il réalisait une saison très compliqué, il réussi un exploit en Allemagne décrochant la 2e place, son seul podium. Le 2e temps fort de la saison sera son crash à Singapour qui permettra à son coéquipier de décrocher une victoire inespérée. Malgré son faible niveau, il est reconduit en 2009, mais ses mauvaises performances et des désaccords avec Flavio Briatore, pousseront Renault à le remplacer par Romain Grosjean. Frustré de ce renvoi qui signe la fin de sa carrière en F1, après seulement 28 GP,
Nelsinho Piquet révèle la tricherie de ce qui deviendra le « Crashgate ». Il trouvera refuge en NASCAR aux Etats Unis avant de remporter le premier championnat de l'Histoire de la Formula E en 2014.


LA FAMILLE ROSBERG
    
    Keke et sa belle moustache blonde arrive en F1 pour la saison 1978. Sans coup d’éclat durant ses premières années, c’est en 1982 qu’il écrira sa légende. Au volant de sa Williams, il réussi à passer entre les gouttes, et faisant preuve d’une magnifique régularité, il vient décrocher le titre en ayant remporté qu’une seule course au cours de la saison. Fier de son titre il décrochera 4 autres victoires par la suite, et prendra sa retraite à la fin de la saison 1986 à 38 ans afin de se consacrer à sa famille et à son jeune enfant d’un an, Nico.
    Nico Erik Rosberg, dit Britney, arrive en F1 en 2006 chez Williams. Il restera dans la
Keke, Vivian et Nico Rosberg célébrant le titre de 2016
structure de Frank jusqu’à la fin de la saison 2009 après y avoir décroché 2 podiums. Il rejoint l’écurie revenante Mercedes, née du rachat de Brawn GP, et est aligné aux côtés d’un autre revenant, Michael Schumacher. Face à son compatriote qui commence à subir le poids de l’âge et le manque de rythme dû à ses 4 saisons sans compétition, Rosberg domine Schumacher pendant les 3 saisons où ils sont alignés ensemble. A partir de 2013, il voit débarquer une vieille connaissance, Lewis Hamilton. Alors qu’ils sont amis depuis leur enfance, les 2 coéquipiers vont se déchirer au volant d’une Mercedes dominant outrageusement la nouvelle ère hybride. Après des échecs pour le titre face à son coéquipier, Nico Rosberg devient le 27 novembre 2016, l’égal de son père en décrochant le titre de Champion du Monde. Harassé par la saison qu’il vient de vivre, il décide de prendre sa retraite à seulement 31 ans, surprenant tout le monde. Fort d’un titre, de 23 victoires et 30 pôle positions en 206, l’allemand a fini la F1 et préfère désormais se consacrer à sa famille.


LA FAMILLE SCHUMACHER

    Est-il vraiment nécessaire de rappeler la carrière de Michael Schumacher ?
Mick dans les bras de son quadruple champion de père Michael (2001)
    En revanche, en 2021, les yeux bleus et les traits de Michael réapparaîtront dans les paddocks de F1 en la personne de son fils fraîchement titré en F2, Mick. Aligné chez Haas dans la pire voiture de ces 10 dernières années, il passe sa première saison à se « battre » en fond de grille avec son coéquipier, Nikita Mazepin, réussissant de temps en temps à faire mieux que 19e. En 2022, le conflit russo-ukrainien lui apporte un nouveau coéquipier en la personne de Kevin Magnussen. Les 2 fils de p… ont entre leurs mains des Haas bien mieux réussis qu’en 2021 ce qui leur permet de se battre de temps à autre pour les points. Malheureusement les performances en dent de scie de Mick et les relations se dégradant avec le board de Haas, font que l’allemand ne sera pas conservé en fin de saison. Aujourd’hui sans volant, il a trouvé refuge en tant que pilote d’essai dans l’ancienne écurie de son père et grand soutien de la famille Schumacher, Mercedes.




LA FAMILLE STUCK

Hans Joachim au GP de Grande Bretagne 1977
Hans Stuck au volant de sa Auto Union (1934)
   Grand pilote sur circuit et de côte durant l’entre deux guerres, ses relations avec un célèbre moustachu allemand ont permis à Hans Stuck d’intégrer les meilleures écuries de l’époque. Mais c’est durant la seconde saison de l’Histoire de la F1 que l’allemand devenu autrichien participe à son 1er GP du championnat du monde sur une AFM avant de réitérer l’expérience en 1953 par 2 fois, ce qui seront ses dernière apparitions en F1.Il deviendra ensuite instructeur sur le Nürburgring et sera de très bon conseil pour son fils.
    Son fils Hans Joachim aura une carrière en F1 plus fournie. Arrivé chez March en 1974, il se fait un petit nom dans les pilotes du milieu de peloton. En 1977, il réussira à monter sur 2 podiums en Autriche puis chez lui en Allemagne avant de rejoindre Shadow en 78 puis ATS en 79 et de quitter la Formule 1 après 74 départs et 2 podiums. Il se s'engagera, par la suite, en tourisme puis en endurance où il excellera remportant notamment les 24h du Mans 86 et 87.


LA FAMILLE VERSTAPPEN

Damon Hill, Michael Schumacher & Jos Verstappen (Hongrie 1994)
    Jos «the boss » Verstappen débarque à la dernière minute en remplacement de JJ Lehto en 1994 chez Benetton. aligné aux côtés de Michael Schumacher, il se fera annihiler en interne par son coéquipier qui ira chercher le titre pendant que Jos ne termine qu’à la 10e place du classement. Non conservé en 95, Briatore lui trouve une place chez Simtek, écurie de fond de grille qui ne permette pas à Verstappen de briller. Il deviendra un habitué des fonds de grille pilotant successivement pour Footwork en 96, Tyrell en 97, Stewart en 98, Arrows en 2000 et 2001 avant de finir chez Minardi en 2003. Il quitte la F1 après cette dernière aventure après 107 départs et 2 podiums, avec une carrière pas vraiment à la hauteur du talent qu’il disposait, mais ses frasques extra sportives lui ont certainement portées préjudice.
Verstappen père et fils fêtant le 3e Titre de Max en 2023
    Conditionné dès son plus jeune âge par son père à devenir coûte que coûte le meilleur pilote, Max Verstappen arrive chez Toro Rosso en 2015 devenant le plus jeune pilote de l’Histoire à prendre un départ en F1 à 17 ans et 166 jours. Doté d’un talent brut, il est promu dès 2016 chez Red Bull et devient au GP d’Espagne à seulement 18 ans et 227 jours le plus jeune pilote à remporter un Grand Prix. Bien qu’il soit le meilleur pilote de sa génération, son comportement en piste et son air arrogant provoquera l’ire de plusieurs de ses adversaires qui trouveront ses manœuvres  dangereuses par moment. Son heure de gloire arrivera fin 2021, lorsqu’après une saison à rebondissements et un GP d’Abu Dhabi tout aussi «spectaculaire», il devient Champion du Monde pour la première fois. Depuis ce titre, il a installé son règne, réalisant une domination sans partage qui, à l’heure actuelle, fait de lui un Triple Champion du Monde.


LA FAMILLE VILLENEUVE

     « Il aurait mérité d’être Champion du Monde», voilà ce qui devrait être l’épitaphe de Gilles Villeneuve. Le talentueux pilote  canadien arrive en Formule 1 en 1977 quand McLaren lui donne sa chance pour 3GP. Tapant dans l’œil d’Enzo Ferrari, il Commandatore
Gilles & Jacques dans la Ferrari (1982)
veut faire de Villeneuve son fer de lance pour aller reconquérir le titre mondial. De 1978 à 1982, Gilles montre qu’il est dotée d’un véritable talent et se présente comme favori au Titre avant même le début de la saison 82. Malheureusement il n’en sera rien, la saison 1982 sera meurtrière et Gilles Villeneuve fera parti des victimes,  décédant dans un accident lors du weekend de Zolder. Sa carrière de seulement 67 GP et 6 victoires ne fait pas honneur à son talent et beaucoup se demande ce qu’aurait été réellement sa carrière sans son dramatique accident.
Jacques porté en triomphe par Coulthard et Hakkinen (1997)
    2 saisons, voilà à quoi nous pourrions résumer la carrière de Jacques Villeneuve. Fort d’un titre en CART et d’une victoire à l’Indy500, le fils de Gilles débarque en 1996 dans l’écurie de Frank Williams. Et le moindre que l’on puisse, c’est que chez les Villeneuve, le talent est héréditaire. Second au championnat dès sa première saison, derrière son coéquipier Damon Hill, Jacques ira chercher le titre pour sa deuxième saison après avoir mené une lutte à distance jusqu’au GP d’Europe face à Michael Schumacher. Après avoir enfin inscrit le nom Villeneuve au Panthéon de la F1, sa carrière prendra un autre tournant. Rejoignant son ami Craig Pollock chez la nouvelle écurie BAR, le canadien glisse peu à peu vers le fond de grille. Limogé par BAR en 2003, il rejoindra Renault en 2004 puis Sauber en 2005 avant de quitter la F1 par la petite porte en 2006 cédant sa place à Robert Kubica. En 163 départs, Jacques Villeneuve aura réussi à décrocher un titre et 11 victoires, mais en regardant de plus près, on se rend compte qu’entre 1998 et 2006, il marquera bien moins de points que sur sa seule saison 97, ce qui pose une vraie question sur ses choix de carrières...


LA FAMILLE WINKELHOCK

    Manfred Winkelhock est un pilote allemand qui arrive en F1 en 1980 grâce au soutien de BMW. N’arrivant pas à se qualifier pour le GP d’Italie à bord d’une Arrows, il réapparaît en 1982 chez ATS avec qui il disputera 38 GP jusqu’en 1984. Limogé pour ses mauvais
Manfred en pleine discussion avec Niki Lauda (Allemagne 1982)
résultats et les mauvaises relations avec la direction, il trouve refuge pour un GP chez Brabham avant de rejoindre RAM en 1985. Malheureusement sa carrière s’arrêtera brusquement suite à son décès lors d’une épreuve d’Endurance au 1000km de Mosport.

Markus menant fièrement son unique GP devant Felipe Massa (2007)
  Lors du chaotique départ du GP d’Europe 2007, un anonyme pilote se retrouve en tête de la course à la fin du premier tour. En effet, Markus Winkelhock sur sa Spyker a tenté le pari fou de partir en pneus pluie et le pari fût payant. Dès la fin du premier tour, une véritable tempête s’abat sur le Nürburgring transformant son premier virage en  cimetière de F1. Winkelhock se retrouve donc seul en tête jusqu’à ce que la direction de course interrompe la course au 4e tour. A la relance, Winkelhock se fait dépasser par tout le plateau avant d’abandonner au 13e tour. Bien que ne participant plus jamais à un GP, il restera comme l’unique pilote à avoir mené une course au volant d’une Spyker.





YOPE
















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